Pour en savoir plus et mieux comprendre:
exposé de Catherine Marry (18,7
ko) Filles ingénieurs, mères scientifiques
La profession d'ingénieur a été historiquement longtemps fermée aux femmes et l'ouverture généralisée des Grandes écoles d'ingénieur n'a été totalement acquise qu'il y a une vingtaine d'année (admission des jeunes filles à l'école polytechnique en 1972), bien que de nombreuses écoles aient accueilli des jeunes filles après la Première Guerre Mondiale... L'admission des jeunes filles a été autorisée dans les écoles d'agronomie et de chimie vers la fin du 19ème siècle, mais certains bastions ont mis beaucoup de temps à tomber (Ecoles des Mines, mais il faut noter que la législation du travail interdit encore le travail des femmes au fond).Voir fiche historique sur la féminisation des formations d'ingénieur.
Le taux de féminisation des études d'ingénieur a été lentement croissant au fil du temps, puisqu'il dépasse aujourd'hui sensiblement les 20%. Cette féminisation reste inférieure à celle des études scientifiques secondaires. Elle varie fortement selon les domaines d'études et selon les types de filières
- concours ou admission directe post-bac
- proportion de filles à l'école polytechnique et à l'école des Mines de Paris.
les jeunes filles s'orientent de préférence vers les études où figurent les thèmes
- de sciences de la vie (voir admissions Institut National Agronomique INA-PG
- d'environnement
- de chimie.
Elles évitent en règle générale
Au niveau du recrutement, les jeunes filles paraissent moins motivées par les voies les plus compétitives (passage en classes préparatoires) et préfèrent les filières intégrées, qui semblent moins aléatoires.
La présence des jeunes filles dans les Grands Corps techniques reste légèrement inférieure, à celle observée dans les élèves de l'Ecole polytechnique.