Emploi et insertion |
Graphiques d'illustration:
Depuis ces dernières années, le marché de l'emploi des ingénieurs et cadres techniques estmarqué par une très forte sensibilité à la conjoncture. Autour d'une tendance long terme semblant quasi-constante, la demande est apparue comme fortement cyclique, entre des cycles haut (1991) et des cycles bas (1994) révélant des écarts de 30% en plus ou en moins.La tendance est repartie vers le haut en 1997, 1998 et en 1999 et 2001, puis repartie vers le bas en 2002, 2003 et 2004, comme le montre ce graphique établi à partir des données de l'APEC.
Depuis 1993 la Conférence des Grandes écoles réalise une enquête qui se veut aussi exhaustive que possible. Voir enquête 2004-2005Si la situation d'ensemble des jeunes diplômés apparaît globalement satisfaisante au fil du temps, on a vu apparaître des durées d'insertion sensiblement plus longues:deux ans après la sortie, 8% environ des diplômés sont à la recherche d'un emploi ( peut-être en ayant déjà travaillé).
Les poursuites d'études tendent par contre à diminuer.
En règle générale, les études d'ingénieurs durent cinq années après le baccalauréat (scientifique). Elles sont accessibles directement à des bacheliers (études de cinq ans intégrés), aux élèves des classes préparatoires et des premiers cycles DEUG (accès à un cycle de trois ans). Des possibilités d'accès existent également de manière complémentaire pour les diplômés bac+2 (DUT ou BTS).
De 1982 à 1994, les emplois d'encadrement en informatique ont représenté les deux tiers des emplois créés, ce qui est naturellement spectaculaire.Les chiffres précédents proviennent de l'enquête CGE de 1998
Les salaires des ingénieurs français sont considérés comme élevés par rapport aux standards internationaux. Cet état de fait a été utilisé comme argument fort pour justifier l'accroissement des flux.
Depuis trois ans, les salaires de début ont baissé en valeur nominale de 15%, ce qui traduit une décote de l'ordre de 25 %. Les diplômes les plus côtés se situent entre 180 et 210 kF annuels (et quelquefois plus) mais on peut descendre à 150-160 kF.
Voir: niveau des salaires offerts aux jeunes diplômés au 1/1/96 (échantillon de quelques écoles)
Conscientes des difficultés d'insertion, de plus en plus d'écoles préparent les élèves aux difficultés de l'insertion, sous forme de séminaires et d'exposés.
A la demande du CNISF, et avec son soutien matériel, le CEFI a engagé un travail d'évaluation prospective des besoins en ingénieurs et cadres techniques.Sur le court et moyen terme, ce travail confirme l'importance du caractère conjoncturel du marché de l'emploi.
voir analyse rétrospective du marché de l'emploi des ingénieurs (document PDF)